Le
Festicab, avec le soutien de la Wallonie Bruxelles International (WBI),
vient de clôturer, ce mardi 29 septembre au Restaurant Chez Béa, une
formation ayant porté sur l’écriture d’une série télévisée.
« Deux semaines de longue haleine, mais
le résultat est palpable, » observe Serge Alain NOA, le formateur. La
formation ce sera tenue du 16 au 29 septembre, au Cebulac et au
Restaurant chez Béa, dans une ambiance de travail acharné, de
concentration et de détermination : « Je suis satisfait de
l’aboutissement. J’ai rencontré des gens merveilleux, disposés à
travailler, avec trois belles histoires, et une passion certaine, »
confie Serge. Avant d’ajouter : « Je crois que maintenant la graine est
semée et que nous continuerons à travailler ensemble sur la même
lancée. »
Léonce Ngabo, président du Festicab,
n’avait qu’une vision en organisant cette formation : « Aiguiser les
connaissances et la créativité de ces jeunes, en leur donnant un cadre
de travail et l’outil nécessaire, qui pourront répondre aux nouveaux
besoins du contenu de production à l'ère du numérique» Et de dire à ces
jeunes lauréats : « Que chacun d’entre vous rentre avec ce sentiment de
fierté d’avoir pu travailler sur quelque chose de concret. C’est un
processus qui va faire tout son chemin, mais ceci n’est qu’un début du
commencement. »
Quinze projets parmi lesquelles
seulement trois ont été sélectionnés pour faire objet de réalisation
d’une suite de séries télévisées. David Louis, représentant de la WBI,
ne manquera pas d’applaudir cette initiative : « Le travail de Ngabo est louable. Il faudra que ces jeunes mettent à profit leurs nouveaux savoirs et savoir-faire à travers leur mise en oeuvre de leur projet pédagogique. »
Yannick Ndayisaba, un des candidats dont
le projet a été sélectionné confie : « Je viens d’avoir un
éclaircissement sur ce qu’est une série télévisée. Je suis conscient que
ça demande tout un travail et une grande patience, mais je suis sûr
qu’on le fera. »
La production des premiers épisodes de
ces séries se fera bientôt et seront portées à l’échelle internationale.
Et à Serge de conclure : « Certes, une série télévisée fidélise le
public. Mais il ne s’agit pas seulement de faire une série, il faut
qu’elle soit professionnelle. »